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bras da costa - Nous deux ou Nous trois?

 

 Nous deux ou Nous trois ?

 

 

En hommage

à "l'inaceptable aventure extraconjugale"

du général Petraeus,

le grand massacreur de l'Irak

et à feu Sir Saville,

le very british animateur

télé aux 300 jeunes sodomisés. 

 

 

Le succès de "Nous DEUX", le magazine des femmes provinciales, un peu rugueuses, cathos à cent vingt-trois pour cent et terriblement bosseuses, tient dans une seule phrase prononcée en 1947, par Cino Del Duca, son premier propriétaire : "L'hebdo qui porte-bonheur".

En effet, il ose chaque semaine les mots d'amour qu'on ne prononce plus nulle part :"N'oublie pas ton viagra, chéri", "Prends-moi bite et fort !", "Je la sens infiniment, petit-cochon", "Ne mets pas trop de gel, couillon", "Je ne peux plus vivre sans ma imparfaite quotidienne", "Regarde-moi jouer de la mandoline, tonton", etc...

 

Plus récemment, "Nous DEUX," s'efforce de porter au fin fond de nos campagnes et compris le seizième arrondissement, des histoires d'amour d'une candeur typiquement californienne. Exemple : l'histoire d'une femme mariée, qui se découvre lesbienne en faisant le grand écart devant sa professeure de gym aux pectoraux saillants. "Un clin-d'oeil de l'archange Gabriel !", avouera-t-elle plus tard.

Au beau milieu de l'histoire, elle fini pour quitter son mari et sa fille pour se mettre en ménage avec sa nouvelle étoile polaire, sans tout fois penser au mariage gay, malgré les injonctions paternels de l'Etat. Et puis, à la fin, touchés par la grâce, tous les trois découvrent  le bon compromis des familles bigotes modernes : le polyamour, ce bon vieux mènege à trois, source d'un bonheur permanent et inégalé, d'après le cri éternel de notre théâtre de boulevard, affichant toujours une jeunesse insolente!

Désormais, "Nous DEUX", n'écarte plus l'hypothèse de s'appeler dans un proche avenir : "Nous TROIS".

 

Les ombres de Giton, Encolpe, Ascylte, Eumolpe... sans oublier ma muse personnelle, Angelika, planent dans ma mémoire fatiguée.

Le retour de la voie néronienne ou le grand fracas de la vie en fuite.

 

Bras da Costa

août 2011

 

 



05/08/2011
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