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30 décembre 2006 — saddam hussein assassiné (V)

• L'aide euro-américaine à Saddam pour faire perdurer sa guerre contre l'Iran


Jiovani Di Stephano, avocat italien de Saddam a divulgué de nouvelles informations sur l'appui financier et logistique de l'Occident à l'ancien dictateur au cour de sa guerre de 1980 à 1988 contre l'Iran. " Le 20 décembre 1983 Donald Rumsfeld, Secrétaire à la Défense de l'époque s'est rendu en irak pour donner des garanties bancaires à Saddam. Rumsfeld l'a rencontré en personne avant de lui offrir une enveloppe contenant 5.3 milliards de dollars dont 1.5 milliards étaient destinés à l'achat des armements chimiques, a indiqué l'avocat au journalsite de l'IRIB à Rome. A l'appui des documents, Di Stephano affirme pouvoir prouver le soutien matériel et financier de Washington à Bagdad pendant les cinq premières années de la guerre. " Les factures des crédits alloués au régime de Saddam sont facilement repérables dans les archives des banques américaines, a estimé l'avocat. Di Stephano a également dévoilé l'implication directe des sociétés européennes a la campagne de bombardements chimiques menée par l'armée baase contre les soldats et les civils iraniens. La France, la Grande Bretagne, l'Italie, les Pays Bas et l'Allemagne figurent au nombre des pays fournisseurs d'armes chimiques à Saddam. "La Grande Bretagne ne cessait de se réjour de la guerre irako-iranienne en raison de ses retombées haussières sur le prix du brent de la mer du nord, a ajouté cet avocat.

Mercredi 17 Janvier 2007 - 12:57
IRIB
 
 
• Pour George W. Bush, l'exécution de Saddam Hussein ressemblait à un acte de vengeance


Le président des Etats-Unis, George W. Bush, s'est déclaré déçu de la maladresse avec laquelle les autorités irakiennes ont procédé à l'exécution de Saddam Hussein et il estime que pour cette raison cette mise à mort a donné l'impression d'être un "acte de vengeance"

"Je suis satisfait de la manière avec laquelle elles ont mené le procès, mais déçu de leur manque de maturité en ce qui concerne l'exécution de Saddam Hussein", a déclaré le président américain à la chaîne de télévision PBS.

"Au moment de l'exécution (de Saddam Hussein), on a eu l'impression qu'il s'agissait d'un acte de vengeance", a dit le locataire de la Maison-Blanche en faisant remarquer qu'il avait personnellement fait part de son désappointement au premier ministre irakien, Nouri al-Maliki.

Pour George W. Bush, le comportement des autorités irakiennes dans cette situation a terni leur image.

"Cela a assurément renforcé les doutes dans la conscience des gens quant aux capacités du gouvernement Maliki et d'un gouvernement d'unité (nationale) de l'Irak", a déclaré le président des Etats-Unis, qui a admis que le cabinet Maliki "doit encore acquérir de l'expérience".

Mercredi 17 Janvier 2007 - 12:40
RIA Novosti
 
 
 • L'administration Bush menace le premier ministre irakien tout en préparant un bain de sang à Bagdad

L'administration Bush a encore menacé de déposer le premier ministre irakien Nouri al-Maliki s'il ne collabore pas entièrement avec son augmentation du nombre des soldats américains en Irak et ses plans pour un assaut brutal contre le mouvement fondamentaliste chiite dirigé par l'imam Moqtada al-Sadr.



L'administration Bush menace le premier ministre irakien tout en préparant un bain de sang à Bagdad

Depuis le discours de Bush qui donnait des précisions sur l'intensification de la guerre en Irak mercredi de la semaine passée, la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a déclaré à plusieurs reprises que Maliki « vivait sur du temps emprunté ». Le nouveau secrétaire à la Défense Robert Gates a fait les menaces les plus crues. Lorsqu'il a comparu devant le comité du Sénat sur les questions de l'armée, on a demandé à Gates ce qui adviendrait si le premier ministre irakien refusait de se plier aux plans américains. Gates a répondu : « Je crois que la première conséquence d'un tel refus sera qu'il devra faire face à la possibilité de perdre son emploi. »

Que la destruction du mouvement de Sadr soit un objectif prioritaire du déploiement de 17 000 soldats américains supplémentaires à Bagdad est un secret de polichinelle aux Etats-Unis et en Irak. Alors qu'elle continue sur la voie téméraire dictée par l'objectif d'établir sa domination sur les ressources pétrolières du Moyen-Orient, l'administration Bush n'est pas prête à tolérer un mouvement qui a un appui de masse au sein de la classe ouvrière irakienne chiite et qui a promis que sa milice, l'Armée du Mahdi, prendra les armes pour défendre l'Iran si jamais les Etats-Unis l'attaquaient. L'armée américaine considère que l'Armée du Mahdi est une dangereuse cinquième colonne iranienne et a fait pression pour sa destruction depuis qu'une trêve difficile fut établie pour mettre fin au soulèvement sadriste contre l'occupation en 2004.

Une force conjointe des Etats-Unis et de l'Irak se rassemble pour une offensive sur Sadr City, une banlieue chiite de Bagdad densément peuplée dans laquelle Sadr trouve la plus grande partie de son soutien. Une brigade de la 82e division aéroportée américaine a quitté le Koweït pour se rendre à la capitale irakienne où elle rejoindra deux autres brigades blindées américaines ainsi que trois brigades de l'armée irakienne à prédominance kurde. Le commandement de l'armée américaine insiste sur le fait pour avoir des unités de combat kurdes puisque la majorité des troupes gouvernementales irakiennes sont chiites. Plusieurs soutiennent ou sont sympathiques à la cause de Sadr et pourraient refuser de se battre.

Dès la mi-février, environ 40 000 soldats américains et irakiens, appuyés par une force de frappe aérienne considérable, seront en position pour entreprendre une sauvage guerre urbaine dans les rues de Bagdad. Les sadristes font leurs propres préparations. Selon plusieurs rapports, on a demandé à chaque famille de Sadr City, comptant un total de deux millions d'habitants, de donner un homme âgé entre 15 et 45 ans pour servir dans l'Armée du Mahdi, ce qui fait que la milice pourrait compter plus de 100 000 soldats. Abdul Razzaq al-Nidawi, un porte-parole sadriste en vue, a déclaré la semaine passée : « Nous appelons le peuple américain à s'opposer à ce que l'on envoie d'autres fils américains en Irak ce qui les empêchera d'avoir à revenir dans un cercueil. »

Bien que les pertes du côté américain augmenteraient de façon considérable lors d'une offensive, les pertes les plus importantes seraient encourues par le peuple irakien. Les miliciens chiites équipés seulement d'armes modestes risquent d'être massacrés par les avions, les hélicoptères et les tanks américains.

Rien ne pourrait démontrer de manière plus évidente à quel point le gouvernement irakien est un pantin des États-Unis que son approbation de l'attaque qui se prépare. Les sadristes seraient le mouvement politique le plus populaire parmi les chiites irakiens, qui constituent 60 pour cent de la population. Ils ont fait appel aux sentiments anti-occupation de la très grande majorité en exigeant un échéancier de retrait des États-Unis et en demandant au gouvernement qu'il s'attaque aux conditions sociales désastreuses du pays. Au même moment, ils ont rejoint le gouvernement fantoche et forment la plus grande faction de la coalition dirigeante des partis chiites, l'Alliance irakienne unifiée (AIU). Maliki lui-même est un proche allié de Sadr et il a réussi à obtenir la candidature de premier ministre de l'AIU grâce aux votes de législateurs sadristes.

Inquiet de perdre potentiellement un important appui, Maliki a résisté durant plusieurs mois aux plans américains. En novembre dernier, il a déclaré à Bush qu'il voulait que tous les soldats américains se retirent de Bagdad. Gates a admis à la commission sénatoriale des Forces armées que Maliki « souhaitait mener cette opération seul » - autrement dit, laisser la capitale aux mains de l'armée irakienne à majorité chiite qui se concentrerait à combattre les guérillas arabes sunnites et qui ne lancerait pas d'attaque contre les sadristes.

Toutefois, Maliki a fait savoir qu'il se pliait aux exigences de Washington. L'élite chiite qu'il représente n'est pas prête à risquer le pouvoir et le privilège qu'elle a obtenus sous l'occupation américaine. Le week-end dernier, à la suite de la déclaration de Gates et après plusieurs jours sans commentaires sur le discours de Bush, son cabinet a finalement publié une déclaration affirmant que l'augmentation du nombre de soldats américains « représente la vision commune et la compréhension mutuelle entre le gouvernement irakien et l'administration américaine ».

Au cours des derniers jours, des représentants de Bush ont insisté sur le fait que Maliki avait approuvé qu'un assaut soit lancé sur les sadristes. Vendredi, le porte-parole de la Maison-Blanche, Tony Snow, s'est adressé aux journalistes : « Je crois que par ses paroles et ses actes il s'attaque aux principales inquiétudes des États-Unis, comme le fait de dire aux milices chiites qu'elles ne s'en tireront pas. Et il a même donné des noms. Il a mentionné les sadristes et il a mentionné Moqtada al-Sadr. »

Dimanche, Fox News a demandé au vice-président Dick Cheney : « Si les forces américaines veulent entrer dans Sadr City et s'en prendre à Moqtada al-Sadr, promettez-vous, pouvez-vous promettre au peuple américain que nous le ferons peu importe ce que Maliki dira ? » Cheney a répondu que l'administration et Maliki « avaient une compréhension des choses qui nous permettent d'aller de l'avant pour accomplir le travail ».

Si Maliki hésite, des candidats alternatifs attendant dans les corridors pour le remplacer. Abdul Aziz al-Hakim, qui s'est entretenu en privé avec Bush en décembre et dirige le Conseil suprême de la révolution islamique chiite en Irak (CSRICI), a exprimé son appui total pour le « plan de sécurité de Bagdad », disant que le « gouvernement devait frapper d'un poing de fer contre ceux qui mettent en danger la sécurité du peuple ». L'ambassadeur américain en Irak, Zalmay Khalilzad, est apparemment encore en train d'assembler une nouvelle coalition composée du CSRICI, de partis kurdes et d'organisations sunnites pour remplacer l'actuel gouvernement si nécessaire. Selon le Guardian britannique, le dirigeant chiite, Ali al-Sistani, a donné son accord la semaine dernière et ne s'opposera pas aux opérations militaires visant à désarmer l'Armée du Mahdi.

Aux États-Unis, les supporteurs les plus virulents de la guerre en Irak appellent pour un massacre à Sadr City et l'assassinat de Moqtada al-Sadr. Mick Reagan , le fils de l'ancien président Ronald Reagan, a écrit dans le Frontpage Magazine : « Si nous ne permettons pas à nos forces armées de faire ce qu'elles font le mieux – détruire les choses et tuer les personnes – alors nous sommes aussi bien d'emballer et de partir à la maison… Moqtadar al-Sadr doit partir, de préférence pour aller rejoindre Saddam Hussein. Et bientôt, très bientôt. »

Ralph Peters, un commentateur d'extrême droite qui a écrit un article l'an dernier avec pour titre « Tuer Moqtada maintenant », a déclaré dans le New York Post la semaine dernière que le « grand test » de l'escalade de Bush va ou non inclure « l'occupation, le désarmement et la désinfection idéologique de Sadr City ». Il demanda : « Que les règles d'engagement soient élargies. Nous devons arrêter de jouer Barney Fife et combattre. Et le président doit appuyer ses troupes quand les choses se corseront. » (italiques dans l'original)

Seulement deux mois après que le peuple américain eut rejeté la guerre en Irak lors des élections de mi-mandat au Congrès et clairement indiqué qu'il en souhaitait la fin, l'administration Bush prépare des crimes encore plus grands.

(Article original anglais paru le 15 janvier 2007)
wsws.org

Mercredi 17 Janvier 2007 - 10:29
James Cogan
 

• La fureur provoquée par l'exécution de Saddam est toujours aussi grande

*BAGDAD – Les manifestations d'indignation à propos de la conduite du procès et de la façon chaotique dont l'exécution de Saddam Hussein a été expédiée ne discontinuent pas, ici : avocats et associations des droits de l'homme expriment leurs critiques, bien que certaines personnes demandent prudemment aux médias de ne pas citer leurs noms.*

Les experts juridiques irakiens et internationaux semblent s'être mis d'accord pour dire que le tribunal spécial qui a condamné l'ancien dirigeant irakien à la pendaison avait été constitué illégalement et qu'il n'avait pas respecté les normes internationalement reconnues. Ils ont rappelé que l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, avait déclaré le 16 septembre 2004 que l'invasion et l'occupation de l'Irak avaient eu lieu en violation de la Charte des Nations unies. Ce qui rendait illégale l'installation de la prétendue Haute Cour irakienne qui allait juger Saddam. Deux autres condamnés à mort, Barzan Ibrahim al-Tikriti, demi-frère de Saddam et ancien responsable des renseignements, et Awad Hamed al-Bandar, l'ancien président du Tribunal révolutionnaire de l'Irak, ont été pendus à l'aube, ce lundi. Barzan a même été décapité – accidentellement, s'il faut en croire les autorités.

La façon d'appliquer les exécutions a encore ajouté au malaise provoqué par l'exécution de Saddam et le procès qui l'a précédée. Tout au long du très long procès de Saddam, bien des personnes ont exprimé des soupçons, disant que ses conclusions étaient courues d'avance et qu'elles avaient déjà été rédigées par Bagdad et Washington.

« Le verdict a été rendu d'avance par l'administration Bush et ses alliés irakiens. Ce procès n'a été qu'une farce dégoûtante », a déclaré à IPS – en voulant préserver son anonymat – un important membre de l'Union des juristes irakiens.

« La démission de Rezgar Muhammad Amin, le premier juge principal du procès de Saddam à Dujail, a suscité de graves questions parmi les juristes irakiens et internationaux. Il est clair qu'il a démissionné suite aux pressions du gouvernement irakien. Ce dernier voulait qu'il oriente l'affaire sur une tout autre voie que celle qu'elle empruntait. » Amin a invoqué des raisons personnelles à sa démission en tant que juge principal de la Haute Cour irakienne, en janvier 2006, alors que le procès de Dujail avait débuté trois mois plus tôt. Ce procès de Dujail se penchait sur les mesures énergiques prises par le gouvernement irakien après une tentative d'assassinat manquée contre Saddam, en 1982. L'action s'était soldée par la mort de 148 chiites.

Un haut conseiller du ministère irakien de la Justice, prenant également la parole sous la protection de l'anonymat, a déclaré à l'adresse IPS que le remplaçant d'Amin, le juge Raouf, avait reçu des instructions très claires de ses juges assistants afin de délivrer des sentences sévères contre Saddam et les autres accusés.

Des critiques se sont aussi exprimées à propos du climat d'intimidation mortelle qui a plané sur la totalité du procès, entamé en octobre 2005. Un colonel chargé de la sécurité du ministère de l'Intérieur à Bagdad a lui aussi demandé qu'on ne mentionnât pas son nom, déclare IPS.

« Nous avons écrit au ministère pour lui suggérer qu'en protégeant les avocats et les témoins de la défense, nous  installerions une certaine intégrité au sein du tribunal, mais nos supérieurs ont ignoré nos suggestions. Il en est résulté que trois avocats de la défense ont été assassinés et que certains témoins de la défense ont été soumis à la torture.

« Le procès aurait dû être suspendu tant qu'une protection appropriée n'aurait pas été assurée à ces personnes. » Et d'ajouter : « Nombre de mes collègues et moi-même estimons que Saddam méritait la peine de mort, mais non une peine de mort prononcée par un tribunal faible, ne servant pas la justice ni n'ayant la moindre once de crédibilité. »

Les témoins à charge, très peu convaincants, ainsi que les drames et scandales qui ont émaillé le procès ont également suscité nombre de critiques ici.

« Certains témoins avaient dix ans ou moins encore à l'époque des faits », a déclaré à l'adresse d'IPS Ahmed Saadoon, un avocat originaire de Diwaniya, au sud de Bagdad. « Il y avait beaucoup de contradictions dans leurs déclarations. »

La tactique agressive de l'accusation a jeté le discrédit sur toute la procédure du tribunal, a-t-il ajouté. « Le procureur général était si agressif. Cela a encore ajouté à l'aspect partial du procès. »

Les associations internationales des droits de l'homme ont-elles aussi exprimé leurs critiques, qualifiant le procès devant un tribunal spécial d'illégal et mené en violation de la législation internationale. Le Groupe de travail des Nations unies sur les détentions arbitraires a décidé que « la privation de liberté » de Saddam était « arbitraire ». Sa décision a été transmise aux avocats chargés de la défense de Saddam peu avant le verdict final et le prononcé de la sentence, le 5 novembre 2006. Le Groupe de travail, composé d'experts juridiques indépendants venus d'Iran, d'Algérie, d'Espagne et de Hongrie, a passé plus de deux ans à collecter des informations avant d'annoncer ces conclusions. Il a fait reposer sa décision sur son interprétation des traités internationaux, en particulier la Charte internationale des Droits civils et politiques. Il estimait que l'article 14 de la Charte avait été enfreint de nombreuses manières.

Après les clameurs de protestations qui ont suivi la pendaison de Saddam, Human Rights Watch a sorti une déclaration attaquant le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, qui s'était montré un ardent partisan de l'exécution. Ceci prouvait le mépris du gouvernement irakien « pour les droits de l'homme et le pouvoir de la loi », a déclaré Human Rights Watch.

L'association a insisté en vain auprès du gouvernement irakien pour suspendre les exécutions de Barzan Ibrahim al-Tikriti et d'Awad Hamed al-Bandar. Les deux hommes avaient été condamnés à mort en compagnie de Saddam lors du procès de Dujail. Human Rights Watch a également critiqué le procès de Dujail comme étant « fondamentalement inique » et la sentence contre Saddam d'« indéfendable ».

Le gouvernement irakien est confronté aujourd'hui à la perspective d'être traîné devant la Cour internationale de justice de La Haye à propos de la façon dont Saddam a été exécuté et des affirmations prétendant que son corps a été profané après qu'on l'a descendu de la potence. Bushra al-Khalil, une avocate de l'équipe chargée de défendre Saddam Hussein, a déclaré à des journalistes qu'elle avait l'intention de poursuivre le gouvernement à propos des brimades infligées à l'ancien dirigeant par ses bourreaux, une fois qu'il a été amené sur le lieu de l'exécution. La scène a été prise en vidéo par un GSM et elle a déclenché l'indignation générale lors de sa diffusion sur les chaînes de TV et sur Internet du monde entier.

Khalil a même déclaré qu'elle allait lancer une seconde action à propos des affirmations prétendant que les bourreaux de Saddam avaient violé son corps après sa pendaison, du moins s'il faut en croire le quotidien saoudien al-Watan.

Dahr Jamail et Ali al-Fadhily

(Inter Press Service)

Traduit de l'anglais par Jean Marie Flémal.

 

 

• L'Italie se prononce contre l'exécution de Saddam Hussein (Romano Prodi)

Le premier ministre italien Romano Prodi a déclaré mercredi que sans minimiser les crimes commis par Saddam Hussein, il était contre l'exécution de l'ex-dictateur irakien.

"Je ne peux qu'exprimer le désaccord catégorique du gouvernement italien, ainsi que mon désaccord personnel avec le verdict prononcé contre Saddam Hussein", a-t-il indiqué.

"Je ne veux pas minimiser les crimes dont il s'est entaché et pour lesquels il a été accusé à juste raison par les organes irakiens indépendants, mais, quoi qu'il en soit, l'Italie est opposée à la peine de mort. Nous avons soutenu ce principe à l'ONU", a souligné le premier ministre italien.

Le 5 novembre, le tribunal a condamné Saddam Hussein à la peine de mort par pendaison "pour crimes contre l'humanité".

Mardi 26 décembre, la cour d'appel irakienne a confirmé la condamnation à mort et a reconnu la justesse de la sentence prononcée contre Saddam Hussein. Selon les règles du Haut tribunal pénal irakien, le verdit doit être mis à exécution dans les trente jours suivant son adoption.

Jeudi 28 Décembre 2006 - 12:35

RIA Novosti
 


17/01/2007
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