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l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul

El asesinato del destacado periodista Jamal Khashoggi duró siete minutos, durante los cuales el saudita fue desmembrado por un equipo forense, según lo relató a Middle East Eye una fuente turca que tiene acceso a la investigación del caso

La fuente, no identificada, asegura haber escuchado una grabación de audio que obtuvieron investigadores turcos y que refleja los últimos momentos de la vida del periodista.

Como parte de su relato dijo que Khashoggi fue arrastrado desde la oficina del cónsul general saudí en Estambul y fue tendido sobre una mesa en un despacho colindante. "El propio cónsul fue sacado de la habitación. No hubo ningún intento de interrogarlo [al periodista]. Habían venido a matarlo", dijo la fuente a Middle East Eye.

Un testigo que estaba en la planta baja reportó que oyó gritos horrendos. Los gritos cesaron cuando Khashoggi, quien fue visto por última vez en el consulado de Arabia Saudita de Estambul el 2 de octubre, fue inyectado con una sustancia desconocida, relató la fuente.

Asismismo, señaló que Jamal Khashoggi tardó siete minutos en morir, y que su cuerpo fue cercenado por un hombre identificado como Saleh al Tubaiqi, jefe de pruebas forenses en el Departamento de Seguridad General de Arabia Saudita.

La residencia del cónsul de Arabia Saudita en Estambul, el 16 de octubre de 2018.¿Qué pasó?: Todo sobre la misteriosa desaparición del periodista opositor saudí
Supuestamente Al Tubaiqi, antes de comenzar a desmembrar el cuerpo del periodista, se puso auriculares y recomendó a los otros miembros del equipo que estaba con él hacer lo mismo. La fuente turca precisó que cuando empezaron a cortar el cuerpo, el periodista todavía estaba vivo.

Anteriormente, funcionarios turcos reportaron a New York Times que poseen pruebas de que, precisamente el 2 de octubre, 15 agentes saudíes volaron a Estambul, asesinaron a Khashoggi, desmembraron su cuerpo con una sierra de huesos que habían llevado para ese propósito y regresaron a su país el mismo día.

Los registros muestran que dos aviones privados, fletados por una compañía saudita que tiene estrechos vínculos con el príncipe heredero saudita y el Ministerio del Interior de ese país, llegaron y salieron de Estambul el día de la desaparición de Khashoggi.

Khashoggi, residenciado en EE.UU. y columnista del periódico The Washington Post, entró en el consulado de Arabia Saudita en Estambul para obtener un documento que certificaría su divorcio, con el fin de casarse en Turquía con su novia. La novia esperó por él afuera durante 11 horas, pero nunca salió.
Riad sostuvo que el periodista salió del consulado poco después de haber entrado, pero no ha aportado a las autoridades turcas ninguna prueba que confirmara su versión.
El 12 de octubre The Washington Post afirmó, citando a funcionarios anónimos, que las autoridades de Turquía cuentan con evidencias de sonido y video de que Khashoggi fue detenido, asesinado y desmembrado en el consulado saudí en Estambul.

 

La Turquie accuse Riyad d'avoir assassiné le journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul

RT - 7 oct. 2018, 12:41

 

https://fr.sputniknews.com/international/201810181038547129-khashoggi-suspect-assassinat-mort-accident/?fbclid=IwAR3K5Gx3_NhGvYFSSOAtb6KvQkerAQRTswTuR6i6JDgNIGNV1L_LK2OE7X4 

 

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Par Moon of Alabama – Le 20 octobre 2018

On a demandé au roi d’Arabie saoudite de maintenir son fils, Mohammad bin Salman, en position de prince héritier. Il est largement admis que le prince MbS a ordonné le meurtre de Jamal Khashoggi dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul. Les Saoudiens admettent aujourd’hui que Khashoggi a été assassiné. Deux lèche-bottes du prince héritier sont offerts comme pions sacrificiels.

Dix-sept jours après avoir affirmé que Khashoggi avait quitté le consulat en vie, les Saoudiens ont reconnu qu’il avait été tué là-bas. Mais ils continuent de mentir sur ce qui s’est réellement passé :

Dans un communiqué publié samedi matin à Riyadh, la capitale saoudienne, les Saoudiens ont affirmé qu’un certain nombre de suspects anonymes s’étaient rendus au consulat pour rencontrer Khashoggi, “car il y avait des indications sur son retour éventuel” en Arabie saoudite.

«Les discussions qui ont eu lieu. . . ne se sont pas déroulées comme prévu et se sont mal terminées», a poursuivi le communiqué, aboutissant à un « combat et une querelle » et enfin une « bagarre » qui a conduit à la mort de Khashoggi. Les suspects anonymes ont alors tenté de “dissimuler et de couvrir ce qui s’était passé”, a déclaré le gouvernement saoudien, sans donner plus de précisions.

Traduction : “Khashoggi a commencé une bagarre avec les quinze gars que nous avons envoyés pour lui demander gentiment de rentrer à la maison. Malheureusement, il est tombé sur la tronçonneuse et s’est coupé la tête.”

Le prince héritier lui-même ne savait évidemment rien à ce sujet, affirment des sources saoudiennes :

“Il n’avaient pas spécifiquement l’ordre de le tuer ou même de le kidnapper”, a déclaré la source, parlant sous condition d’anonymat et ajoutant qu’il y avait un ordre permanent de ramener dans le pays les gens qui critiquent le royaume.

«MbS n’était pas au courant de cette opération et n’a certainement pas ordonné l’enlèvement ou le meurtre de quiconque. Il aura certainement été informé de l’instruction générale de demander aux gens de revenir au pays», a déclaré la source, en utilisant les initiales (MbS) du prince héritier Mohammed bin Salman.

La source a indiqué que ce qui était arrivé corps de Khashoggi n’était pas clair après sa remise à un coopérateur local, mais qu’il n’y en avait aucune trace au consulat.

Bon… Personne n’a dit que le corps se trouvait au consulat. Il est soupçonné de se trouver chez le consul, qui est un bâtiment différent et que la police turque n’a pas été autorisée à perquisitionner. Où est-il enterré ?

Deux conseillers du prince héritier saoudien ont été désignés comme lampistes. Ils seront généreusement récompensés. L’un est son conseiller aux médias, Saud al Qahtani, le Steve Bannon à la cour du prince héritier :

SaadAbedine @SaadAbedine – 21h30 utc – 19 octobre 2018
Saud Al Qahtani, conseiller très influent auprès de #MBS au sein de la Cour royale, réagit à son expulsion après le meurtre de @ JKhashoggi par deux tweets qui ressemblent à un discours d’acceptation d’un Oscar … “J’adresse mes sincères remerciements et ma gratitude au #Prince héritier du Royaume Saoudiens”

L’autre type qui se trouve dans une nouvelle villa est le chef adjoint des services de renseignement, le général major Ahmad al-Assiri. Un article paru vendredi dans le New York Times l’avait déjà désigné comme un lampiste probable.

Il y a aussi des victimes collatérales :

Le gouvernement saoudien a annoncé qu’il avait arrêté 18 personnes non identifiées et limogé deux hauts responsables soupçonnés d’être impliqués dans l’opération.

Le gouvernement saoudien a déclaré qu’il faudrait encore un mois pour mener à bien une enquête complète, qui sera supervisée par Mohammed en personne.

Mohammed constatera que Mohammed n’a rien à voir avec le problème. Est-ce qu’il s’attend vraiment à s’en tirer avec ça ? Tout dépend du président turc Erdogan. Le professeur Abukhalil soupçonne qu’un accord a été conclu :

asad abukhalil a ajouté l’aperçu @asadabukhalil 4:21 utc – 20 Oct 2018
Soudainement, comme par hasard, les médias du régime saoudien ont un ton remarquablement positif envers la Turquie. Un accord a été conclu.

Ce n’est pas sûr cependant et ce serait inhabituel pour Erdogan. Il aime marchander et faire durer n’importe quel accord le plus longtemps possible. Nous saurons à coup sûr dans quelques jours. Si l’offre proposée était insuffisante, les fuites du côté turc recommenceront. Qu’est-ce que les Saoudiens et les Américains sont disposés à lui donner ?

C’est la position américaine qui a amené les Saoudiens à changer d’histoire. Jeudi, le ton de Trump à propos de l’affaire avait changé. Auparavant, il avait publiquement douté que quelque chose s’était passé. Après sa rencontre avec le secrétaire d’État Pompeo, qui venait de rentrer de Turquie et d’Arabie saoudite, Trump a déclaré croire que Khashoggi était bel et bien mort. Les Turcs ont dû passer la cassette audio du meurtre à Pompeo ou à un membre de son entourage. The Post rapporte :

Des responsables de la CIA ont écouté un enregistrement audio qui, selon des responsables turcs, prouverait que le journaliste avait été tué et démembré par une équipe d’agents saoudiens dans le consulat, selon des personnes proches du dossier. Si cet enregistrement était vérifié, il serait difficile pour la Maison Blanche d’accepter la version saoudienne selon laquelle le décès de Khashoggi était en réalité un accident.

L’État profond aux États-Unis et au Washington Post, où Khashoggi a écrit ses chroniques, ne sera pas satisfait du camouflage désormais proposé. Ils veulent voir MbS (et son ami Jared Kushner) partir. Le lobby sioniste et le président Trump voudront que les deux restent. Mais le public et le Congrès pourraient ne pas lâcher l’affaire :

Le sénateur républicain Lindsey Graham, un allié influent de Trump, a déclaré qu’il doutait de la nouvelle explication des autorités saoudiennes. “Dire que je suis sceptique quant au nouveau récit saoudien à propos de M. Khashoggi est un euphémisme”, a-t-il tweeté.

Bob Menendez, membre du Parti démocrate, à la tête de la commission des relations extérieures du Sénat a appelé à des sanctions, affirmant que “nous devons maintenir la pression internationale” sur le royaume.

Les Saoudiens doivent encore élaborer un meilleur narratif. L’actuel n’est pas suffisant. La question la plus importante à laquelle on aurait dû répondre à ce jour est la suivante : où est le corps démembré ?

Compliquant le discours officiel, Ali Shihabi, responsable du groupe de réflexion pro-saoudien Arabia Foundation, qui serait proche du gouvernement, a tweeté “Khashoggi est mort d’un étouffement lors d’une altercation physique, pas d’une bagarre.”, citant une source majeur.

Mais des médias turcs pro-gouvernementaux ont affirmé à plusieurs reprises que Khashoggi avait été torturé et décapité par un groupe saoudien à l’intérieur de la mission diplomatique, bien que la Turquie n’a pas encore divulgué les détails de son enquête.

“Chaque récit successif présenté par les Saoudiens pour expliquer ce qui est arrivé à Khashoggi met leur crédulité à rude épreuve”, a déclaré à l’AFP Kristian Ulrichsen, chercheur au Baker Institute de la Rice University, aux États-Unis, ajoutant “spécialement parce que les Saoudiens sont toujours incapables ou réticents à produire l’un des éléments de preuve – un corps – qui pourrait fournir une réponse définitive dans un sens ou dans l’autre.”

Il est peu probable que le développement d’aujourd’hui marque la fin de cette saga.

MbS est bien avarié. Il ne sera plus jamais considéré comme le “réformateur”. Les hommes politiques et les entreprises occidentales tenteront d’éviter toute association avec lui. Mohammad bin Salman a peut-être bien modernisé le drapeau saoudien. Mais le diabolisme des dirigeants saoudiens est toujours en pleine lumière.

 

 

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Parmi les fanatiques du départ de Bachar, il est un personnage dont on parle beaucoup ces derniers temps, un certain Jamal Khashoggi, assassiné par les services saoudiens au consultat d'Istanbul.

Sans vouloir tomber dans l'humour le plus noir, force est de constater qu'il a été démembré avant que ne le soit la Syrie... Quant à sa position sur le Yémen, s'il avait mis de l'eau dans son vin ces derniers temps, réclamant d'ailleurs une intervention américaine plutôt que saoudienne ou iranienne, son obsession contre les Houthis rappelle son ancien soutien à la sale guerre de Riyad.

En passant, beaucoup ont beau jeu de moquer l'hypocrisie des dirigeants occidentaux, scandalisés après l'assassinat d'un journaliste alors qu'ils sont restés bien silencieux durant des années sur le massacre de dizaines de milliers de Yéménites par l'Arabie saoudite...

Notre propos n'est pas ici d'évoquer les tortures assez insoutenables et finalement le meutre de Khashoggi par les sbires du régime wahhabite, mais d'en analyser les conséquences internationales.
Première semi-surprise : la réaction très virulente de la Turquie. D'entrée, le sultan a pointé un doigt accusateur vers les Saoudiens et la presse d'Ankara, porte-voix officiel, ne cesse depuis de publier de nouvelles révélations sur la tuerie, basées sur les "fuites" complaisantes des services turcs.

En décodé, cela semble signifier que la crise entre l'Arabie saoudite et le Qatar n'est pas prête de s'arranger. On se rappelle en effet que la rupture au sein du Conseil de Coopération du Golfe, entre Riyad et Doha l'année dernière, avait vu la Turquie prendre le parti du Qatar :

Alors que des pays - de moins en moins nombreux d'ailleurs - se joignent au coup de sang de Riyad, Doha a reçu un clair soutien de la Turquie, après quelques jours d'atermoiements faut-il préciser. Le parlement d'Ankara a ratifié hier en urgence la signature d'accords militaires avec l'émirat gazier, dont celui consistant à y déployer des troupes. La nouvelle a été reçue comme il se doit au Qatar alors que le Seoud a dû grincer des dents...

Mouvement intelligent du sultan qui se remet au centre du jeu après en avoir été si souvent exclu en Syrie. Décrédibilisé par ses incessants retournements de veste passés (la toupie ottomane), il montre pour une fois qu'on peut compter sur lui, ce qui n'échappera pas aux acteurs de la région.

Le 15 août de cette année, l'émir du Qatar a promis 15 Mds d'investissements dans le secteur bancaire turc, malmené par l'effondrement de la lire. Deux mois plus tard, Ankara retourne la faveur. Nul doute que les accusations contre les Sqoudiens ont dû être douces aux oreilles qataries...

Autre réaction intéressante, celle de l'empire. Première possibilité, la plus sûre : Washington met la pression sur Riyad afin que les grassouillets chekhs signent le pharaonique contrat d'armement de 110 Mds de dollars. C'est sans doute la position du Donald, bon représentant de commerce. On peut également imaginer sans peine que le sourcil froncé de l'oncle Sam pousse les Saoudiens à faire plus dans la guerre qui ne dit pas son nom contre l'Iran. On ne peut pourtant pas accuser le Seoud de laisser sa part au chien dans le grand délire iranophobe qui a pris l'empire.

Toutefois, un point est plus étonnant : la réaction de la MSN impériale, très dure envers le régime wahhabite. Ca, c'est totalement nouveau. Serait-ce à dire qu'il y a encore quelque chose derrière ? 
Publié le 22 Octobre 2018 par Observatus geopoliticus
http://www.chroniquesdugrandjeu.com/…/10/toutankhassad.html…

 

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18/10/2018
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