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GJ / appels au VI acte

 

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« Ode à Jupiter Olympien » - Conte de troubadour impénitent 
Fabrice AUBERT 

Salut à toi, Ô dieu des dieux, qui détient entre tes mains, les éclairs, le tonnerre et la foudre de la suprême puissance divine, 

Salut et révérence à ta grande sagesse, toi qui définis tous les jours, la destinée de notre pauvre humanité terrestre en négociant son prix sur le « marché libre et non faussé ». 

Et dont nous consultons tous les jours, auprès de la pythie, les saintes maximes qu’il nous faut, sans discuter ici-bas, appliquer avec obstination et rigueur… 

Au premier message délivré par l’oracle « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. », le pouvoir terrestre a donc modifié la hiérarchie des normes, pour que le « code du travail » ne soit plus la protection collective de chacun, obligeant ainsi, les fainéants, « qui ne valent rien » et se pourvoient d’allocations en allocations, à chercher effectivement un travail… « tripalium humanum est ». 

Nous avons aussi entendu ton appel « Traverses la rue et tu trouves un emploi », et pour répondre à cette profonde et divine prophétie, subito, nous avons doublé le nombre de « passages protégés », peints de blanc, dans les avenues des métropoles du « noir business ». 

A l’écoute de ton SMS royal : « « La France est en deuil d’un roi », les parlementaires vont, subrepticement, modifier la constitution, pour confirmer à la République son caractère monarchique, en vue de pouvoir accueillir sur le trône des mortels, notre céleste seigneur au surnom redoutable de « dark vador ». 

Et comme en effet : « la démocratie ne se fait pas dans la rue », désormais nous limiterons les libertés de manifestations publiques et les « forces du désordre » seront renforcés de chars anti insurrection. 

Nous avons aussi appliqué vos désirs : « Je suis pour une société sans statuts » en supprimant celui de ces fonctionnaires vindicatifs et tellement inutiles. 

Quant à cette réalité comptable trop réelle « On met un pognon de dingue dans les minima sociaux et les gens ne s’en sortent pas », nous l’avons matérialisée, en réduisant les « emplois aidés » et allons conditionner le R.S.A à une reprise d’activité effective et dûment contrôlée. 

Nous sommes aussi tombés sous le charme : « La seule chose qu’on n’a pas le droit de faire, c’est se plaindre » tellement divin en cette période de Noel, de dinde farcie et de palais de l’Elysée rénové sur fonds publics. 

Comme nous sommes rentrés en félicité à l’écoute de cette symphonie « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires », tellement en correspondance avec cette idée : « Une start-up nation est une nation ou chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une », digne de votre ambition politique de dessiner ce « nouveau monde » …tellement humain. 

Afin de matérialiser au quotidien votre morale du ciel : « Je ne suis pas là pour défendre les jobs existants », d’une profondeur historique, nous avons derechef abandonné l’industrie et privatisé tout ce qui restait, donnant ainsi aux marchés financiers les clefs de l’avenir du Pays, pour le plus grand plaisir des banques privées qui s’en repaissent… 

Il reste cependant une infime question, oh grand roi de l’Olympe, Dieu des dieux, de la terre, de l’univers et du cosmos infini. Aucun des problèmes que nous avions déjà avant votre descente de l’Olympe (chômage, précarités, logements insalubres, mobilité forcé, guerres impérialistes, changement climatique etc.), ne se trouvent diminués, au contraire, ils augmentent et menacent les sociétés « d’homo-sapiens » d’implosion sociales violente (guerres) et définitive (changement climatique). 

Alors grand Roi, Dieu des dieux de l’Olympe : nous, mortels de la troisième planète de l’univers, gaulois impénitents, « sans culottes de l’Histoire », troubadours des chemins, Résistants de l’obscurantisme fasciste, prolétaires des « ronds-points » aux gilets multicolores, implorons ta sagesse et formulons cette supplique doléante que nous déposons à tes augustes pieds… 

Retournes en ton Olympe, la terre n’est pas le « domaine des dieux », mais la « République des hommes », en un mot : DEGAGE. 

Et si tu ne réponds pas à notre supplique, alors nous appliquerons notre histoire : « quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». [1] 

Fabrice 
troubadour insoumis.

 

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Pierre Mazzocco Peuple de France sans aucune distinction ,
Oui au dialogue !
Oui au référendum ! 

Oui au pétition ! 
Oui à tout , mais pas à la fin de ce mouvement qui reflète notre mal être, notre voix, nos différence , nos peur . 
Mais surtout il reflète un besoin de nous faire entendre au nos administration public. 
Non à la violence !
Non au blessé ! 
Non à la division ! 
Restons tous en selle, et continuons à avancer tous ensemble petit et grand ,fort et faible, retraité et salarié , valide et infirme . Tous ne devons nous faire violence, sortir  de chez nous pour gagner notre indépendance de pour nous entre . 
N'oublier pas que la France n'est rien sans nous . 
Que les riche arrêterons de devenir riche sans nous . 
Que nos enfant on le droit d avoir un avenir meilleur.

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Michel Sangsue-Ray Le principal complot est sous nos yeux...
Depuis le traité de Rome et surtout depuis le traité constitutionnel de Lisbonne en 2005, refusé par le peuple français, les gouvernements successifs, vendus à la finance internationale ont bafoué la démocratie
, la souveraineté nationale et le peuple.
Une énorme machine de guerre, policière, médiatique, bancaire et institutionnelle s’est mise en place insidieusement, parfois ouvertement… 
Cette machine de guerre sous le masque vertueux d’une démocratie dévoyée au service de l’oligarchie politico-financière a pour but d’éradiquer toute contestation, toute parole opposée à la loi du marché laquelle est érigée en dogme indépassable… Cela va bien au-delà du capitalisme classique, de l’échange millénaire d’argent contre marchandises ou services pour rentrer dans une phrase de financiarisation mafieuse de tous les domaines de la vie. Cela est apparu clairement lors des crises boursières de 1929 et 2008 
Il n’y a pas de complot… croire aux complots évite de penser l’Histoire. Ou alors c’est un complot que nous avons vu s’échafauder tranquillement ou dans les conflits, devant nous, depuis plus de 40 ans avec nombre de complicités connues et parfois même avouées et revendiquées… Qu’on pense à tous les chantres du néolibéralisme qui sévissent depuis des années et à longueur de journée sur les chaînes de télévision toutes acquises à ce dogme.
Dans les pays émergeants, on a l’impression d’une relative prospérité qui ne fait pas oublier les inégalités épouvantables et les désastres écologiques, dans les pays vieillissants et déclinants la crise, amortie par les systèmes de protection sociale, a atteint peu à peu après les classes les plus démunies et les classes moyennes. 
Mais la supercherie a un temps, l’information circule à la vitesse de la lumière et vient un moment où les gens, le peuple, le prolétariat bref ceux qui n’ont rien, ou qui on peu ou très peu finissent par découvrir la gigantesque escroquerie dont ils sont victimes… 
Quand on est acculé il n’existe que trois solutions : la soumission, la complicité ou collaboration avec les pouvoirs ou la révolte… 
Se rebeller contre le monstre planétaire du pouvoir financier est un défi considérable mais inéluctable comme la violence qui peut l’accompagner… ou bien il faut se résigner « au meilleur des mondes ». 
On peut imaginer un peuple enragé en armes, avec les conséquences sanglantes, on peut imaginer un peuple digne installé dans le refus, la désobéissance, le boycott de tout ce qui représente le pouvoir et le Marché, on peut imaginer un chargement d’institution, certains réfléchissent notamment à un projet de référendum d’initiatique citoyenne : la question est alors de savoir qui le mettra en œuvre tant que le pouvoir oligarchique ne sera pas renversé (voir les méthodes ci-dessus). Ne pas répondre à cette question c’est se payer de mots et oublier la souffrance vécue au jour le jour par un grand nombre de citoyens…
Plutôt que la résignation et la culpabilisation que le pouvoir veut nous imposer, mieux vaut se lancer avec courage dans une lutte multiforme, opiniâtre et résolue selon ses moyens, selon ses capacités mais avec la volonté farouche de ne plus accepter un système inique et qui se veut unique nuisible à l’homme et à la planète tout entière…



16/12/2018
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