carnet de notes 1
L'histoire du monde voyage d'est en ouest, parce que l'Europe est absolument la fin de l'histoire, l'Asie le commencement. (Hegel, Leçons sur la philosophie de l'histoire, 1831).
Hegel fait quelque part cette remarque que tous les gtands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d'ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce.(Marx, Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte)
Souriant, le président Georges Bush a signé mardi (14 octobre 2008), dans le bureau ovale, la loi qui porte à 512 milliards le budget annuel du Pentagone pour l'année fiscale 2009 (qui a commencé le 1er octobre 2008). Assistaient à la signature le secrétaire à la Défense, Robert Gates, et l'almiral Michael Mullen, président des chefs d'état-major réunis, eux aussi visiblement satisfaits. A juste titre : depuis que l'admnistration Bush est entré en fonction en 2001, le budget de base du Pentagone a augmenté de 74%. A quoi s'ajoutent d'autres postes (pour les armes nucléaires, les anciens combattants, la sécurité et l'intelligence) qui portent la dépense militaire étasunienne à environ 660 milliards de dollards, la moitié de la dépense militaire mondiale. Plus les budgets affectés aux guerres en Irak et Afghanistan : 66 milliards ajoutés mardi au budget du Pentagone, qui arriveront à, au moins, 170 milliards pendant l'année fiscale 2009. La dépense militaire étasunienne atteint ainsi plus d'un quart du budget fédéral.
caro Verdi,
j'écoute ton chant bouleversant et ma pensée voyage vers la sud lumineux...
va pensiero, va pensiero aux aillés dorées : je pense à la Libye devant la catastrophe annoncée par l'éminente agression barbare promise par le petit nabot... je pense à l'élan patriotique nécessaire... à l'éveil des profondes forces inconnues, motivées, alarmées par l'infamie, l'horreur de l'occupation... je pense aux coeurs souffrants devant la destruction, le meurtre aveugle, ces flammes tombant du ciel comme un fléau obscure et irrationnel... je pense aux cris de désespoir des impuissants devant l'aveuglement des assassins rieurs.... je pense à la douleur infinie des victimes devant les ruines d'un passé mauvais certes, mais humain... je pense aux sirènes hurlantes qui croisent le paysage bouleversé... je pense au militaire au crane rasé par le néant-mercenaire-robot appuyant sur les boutons de la mort comme un simple jeu destroy, sommet de la culture yankee planétaire à l'image du coca-cola, du macdo et les innombrables péloches du crime organisé... je pense à l'homme tribal actuel, tombé dans l'animalité la plus primitive devant le mur aveugle du no-futur... je pense aux joies mortifères des fanatiques du septième jour devant l'apocalypse triomphante... je pense aux paysages lunaires de la vie qui s'en va... pour toujours
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