LE Pentagone ou la théorie d’UN complot – 1/11
Par Michel Straugof − Le 11 Septembre 2018
s tours jumelles et parfois la tour 7 du World Trade Center de New-York monopolisèrent mondialement l’attention, pour l’étendue des pertes humaines, l’éradication de symboles et la médiatisation qu’elles connurent.
Comment, vous ignoriez que cette troisième tour de 47 étages était tombée quelques heures plus tard, sur le même site, sans être heurtée par quelque aéronef que ce soit ? D’entrée de lecture c’est vous dire, avec quel « soin » médias et officiels traitèrent ce sujet malgré sa gravité !
Le côté new-yorkais présentait un aspect spectaculaire, sans doute en partie nécessaire pour faire accepter par les foules nouvelles guerres et réduction des libertés individuelles, sous le coup d’une émotion parfaitement justifiée. S’il fallait que plusieurs milliers d’innocents, Étasuniens de surcroît pour la plupart, meurent pour amener une hausse juteuse et durable des résultats des entreprises du complexe militaro-industriel, qu’il en soit ainsi.
1 – Introduction, pourquoi ?
Avantage de l’auteur, avoir toute latitude pour définir son futur champ d’investigation. Alors, même replacée par volonté et raison dans le contexte général du 11 septembre 2001 aux USA, cette étude ne traitera dans le détail que le drame du Pentagone car, ne l’oublions jamais, l’attaque toucha aussi Washington. Le terme de drame n’a rien d’exagéré dans ces circonstances : pour mieux en cerner l’importance pour la Terre entière, à Gaza, Yasser Arafat donna son sang pour les blessés de cet événement hors du commun !
Dès le début du chapitre 2, au travers de l’Histoire de ce grand pays – seul moyen objectif – je démontrerai, au fil des décennies, la brutalité des gouvernements s’y étant succédé, empreinte la plus visible de leur passage partout dans le monde. Vous y découvrirez les précédents historiques, un peu trop nombreux pour croire encore spécifiquement ce 11 septembre, à un hoquet de cette même Histoire, venant troubler un environnement temporel paradisiaque. Bien évidemment, comme le disait Mark Twain, je fais le distinguo entre le pays (le peuple étasunien) et le(s) gouvernement(s), le premier nommé étant amené à supporter les avatars liés aux comportements des seconds.
Avec le Pentagone par contre, on trouve l’esprit profond de ce qu’il faut bien appeler par son nom, un complot, aboutissant à un coup d’État soft. Bien avant de découvrir les coulisses de la supercherie officielle, il m’avait d’emblée attiré, pour la faible attention qu’à tort, les différentes recherches voulurent bien lui accorder depuis cette date, l’absolue nécessité de connaissances autres que littéraires constituant un frein des plus efficaces. Il reste un dossier globalement mal traité au niveau des informations disponibles et, en corollaire, des réflexions émises. Siège de la plus puissante armée de la planète, il disposait pour 2013, par exemple, d’un budget insensé, 640 milliards de dollars, équivalent de l’addition des neuf plus gros budgets militaires venant après lui dans le classement mondial (Chine, Russie, Arabie saoudite, France, Angleterre, Allemagne, Japon, Inde et Corée du sud). Cette puissance, cette richesse des fournisseurs ne peuvent que pousser à une confrontation planétaire continuelle, sinon, pourquoi l’entretenir ?
Le complexe militaro-industriel a si bien, et trop souvent financièrement participé à l’élection des hommes politiques, qu’il est illusoire d’espérer la moindre indépendance de ces derniers dans les décisions, quand ils ne passent pas allègrement d’une casquette à l’autre. Cette confusion des genres, volontairement poursuivie depuis au moins la fin de la Seconde Guerre mondiale et exacerbée au vu des sommes faramineuses disponibles, donne sans doute une des clefs permettant un éclairage différent sur la vraie raison de ces attentats. Pour étayer cette liaison et prouver cette antériorité, comment résister à reproduire le passage célèbre et prémonitoire du discours de « Ike », Dwight David Eisenhower, clôturant ses deux mandats présidentiels en janvier 1961 ?
« Cette conjonction entre un immense establishment militaire et une importante industrie privée de l’armement est une nouveauté dans l’histoire américaine. (…) Nous ne pouvons ni ignorer, ni omettre de comprendre la gravité des conséquences d’un tel développement. (…) nous devons nous prémunir contre l’influence illégitime que le complexe militaro-industriel tente d’acquérir, ouvertement ou de manière cachée. La possibilité existe, et elle persistera, que cette influence connaisse un accroissement injustifié, dans des proportions désastreuses et échappant au contrôle des citoyens. Nous ne devons jamais permettre au poids de cette conjonction d’intérêts de mettre en danger nos libertés ou nos méthodes démocratiques. Rien, en vérité, n’est définitivement garanti. Seuls des citoyens vigilants et informés peuvent prendre conscience de la toile d’influence tissée par la gigantesque machinerie militaro-industrielle et la confronter avec nos méthodes et objectifs démocratiques et pacifiques, afin que la sécurité et les libertés puissent fleurir côte à côte. »
La véracité de sa réflexion reste d’actualité, même s’il fut le principal responsable de cet état de fait avec sa politique d’économie de guerre. Durant ses huit ans à la Maison-Blanche, l’arrogance américaine fut à son paroxysme. Il se permit de faire, physiquement ou non, supprimer tout chef d’État ou de gouvernement n’ayant pas l’heur de lui plaire et de mener un nombre de guerres sans précédent.
Une hypothèse
Si cette étude n’a pas la prétention d’être la transcription historique du 11 septembre au Pentagone, tâche d’ailleurs impossible… sauf aux auteurs de ce plan diabolique, je vais m’attacher à démontrer le mensonge de l’histoire officielle sur ce site. Serai-je pour cela classé par les censeurs dans la catégorie des complotistes, si mal définie par les ayatollahs médiatiques ? Pourtant, dans les chapitres à venir, il sera confirmé que ce fut bien un Boeing 757 qui percuta à Washington en ce 11 septembre 2001. Signe d’un ralliement à la version officielle des faits ? Que nenni, sinon pourquoi réécrire la même historiette, avec ses « oublis », contradictions, manquements à la vérité et autres vrais mensonges ? Les comploteurs ont toutefois tant et si bien œuvré, afin que les preuves de leur forfaiture disparaissent, sur chaque site en particulier comme dans le traitement du dossier en général, qu’il ne reste que l’hypothèse pour traiter le sujet. Du fait de ce handicap de départ, certains considéreront ce travail avec commisération, critiquant le manque de preuves. Qu’ils se rappellent toutefois que dans le meilleur des cas, ils n’en n’ont pas plus de leur côté. Cela dit, avant chaque avancée, chaque découverte, petite ou grande, n’y a-t-il pas eu obligatoirement hypothèse ? Claude Levi-Strauss disait : « Nier les faits parce qu’on les croit incompréhensibles est certainement plus stérile du point de vue du progrès de la connaissance que d’élaborer des hypothèses ».
Au vu du tableau assez pessimiste des espoirs brossé ci-après, elle reste la meilleure façon d’essayer d’approcher la vérité, surtout en s’appuyant au mieux sur ces réalités. Nous devrons donc nous contenter qu’elle soit très plausible, sans doute la plus plausible, sur ce site au moins. Il sera en effet souvent difficile sinon impossible de trouver une autre explication aux faits replacés dans la globalité de leur contexte, ce que trop d’auteurs, sur ce sujet comme sur bien d’autres, eurent tendance à oublier… et oublient encore. Pourquoi cette tranquille certitude pouvant être assimilée par certains à de la vanité ? Après des études techniques et une qualification de mécanicien en aéronautique navale, ma carrière se déroula entièrement dans l’engineering au sein de l’industrie privée, particulièrement pétrolière. Ce parcours me permets d’attaquer cette analyse, avec quelques chances complémentaires de succès. Si ce texte n’a aucune nécessité de descendre au niveau des détails, n’ayant qu’une importance relative, directement liée à leur nom, il ne contournera pas les questions principales.
Que doit recouvrir cette hypothèse annoncée, pour dépasser le stade nuisible de l’élucubration ? En premier lieu, englober tous les aspects du dossier, je pense la vue du sommaire rassurante sur ce point. Présenter également un maximum de réponses – évitons de prétendre à toutes – aux questions laissées en suspens par les documents officiels, la lecture complète de cet essai devrait vous prouver le suivi sans faille de ce but. Ces interrogations de bon sens, celles n’ayant jamais reçu d’explications satisfaisantes et concrètes, mettent en cause les aberrations de la version gouvernementale et des bavardages médiatiques. Pour la mettre en forme, il fallut beaucoup de renseignements, très régulièrement recoupés. N’ayant pas de relation privilégiée avec une source dite « généralement bien informée » et ne disposant pas davantage de documents classifiés passés sous le manteau, ce travail se révélait donc à la portée de chacun. Les éléments de réflexion existent – charge à l’enquêteur de savoir les trouver – Internet affiche là son principal avantage et surtout savoir les raccorder.
Les liens indiqués confirment que raisonnements et idées furent construits sur la base d’informations existantes et non d’affabulations de comptoir. Dans tous les services de renseignements, cette méthode de collecte des informations s’appelle la technique du puzzle. Ray McGovern, ancien analyste de la CIA le confirme bien : « Le mythe du renseignement, c’est qu’on obtient de précieuses informations secrètement. À vrai dire, 80% des informations que vous cherchez sont disponibles dans le domaine public. » J’ajouterais, à la seule condition de garder une certaine ouverture d’esprit et ne pas être trop sensible – évitons d’être péremptoires sur ce sujet – au champ des sirènes médiatiques.
L’intime conviction
Il est également possible d’évoquer le doute raisonnable de la justice étasunienne, pour une fois utilisé contre les accusés que nous allons découvrir et identifier au long de ce dossier. Lorsque l’on pense cerner au mieux cette vérité, ce doute peut s’articuler autour d’une notion appelée intime conviction, je souhaite la faire vôtre. Pour l’étayer, on peut résumer les besoins à un certain nombre d’éléments, quelque soit l’ordre de présentation en :
- Précédents historiques ;
- Mobiles éventuels ;
- Moyens pour ce faire ;
- Détails troublants s’accumulant. Trop de coïncidences n’est plus coïncidence.
Alors, dans ce qui suit, vous verrez apparaître, chapitre après chapitre, le revers de la duperie de la version officielle du gouvernement étasunien, dite version officielle (VO) dans le texte, celle qu’on tente de nous faire gober depuis des lustres. Comme par « miracle », avec les éclairages apportés par ce texte, les faits posant tant de questions dans la belle histoire gouvernementale s’imbriquent à la façon des pièces d’un puzzle, chaque pièce n’ayant qu’une place possible. Et que dire du rapport de la Commission aux ordres, uniquement chargée de répéter le même message, le même mensonge ? (11 septembre, rapport de la commission d’enquête, préface de François Heisbourg, Éditions des Équateurs). Il faut absolument lire ce morceau d’anthologie avant d’écrire soi-même, si on souhaite faire preuve d’objectivité et poser les bonnes questions. Degré zéro du travail de recherche pour éviter de voir ce drame se reproduire, les presque 500 pages amènent à s’interroger sur sa raison d’être. Seul l’enfumage d’un peuple – les Étasuniens – sous haute manipulation et, dans la foulée, des autres habitants de la planète semble recevable, tant il ne répond à aucune question. Il est vrai que dès sa création, tout fut mis en œuvre afin que la nullité du résultat soit la règle, il s’agissait d’une mission impossible dans le contexte fixé. Comment espérer voir présenter des solutions dans un dossier où il ne peut y en avoir du fait même de sa nature ? Évidence correspondant parfaitement à ma thèse développée à la suite, l’inside job, le complot interne aux États-Unis, déclenché par la faction la plus dure des néos-cons.
Alors on se promènera de mensonges en banalités ou en approximations, sans oublier de brièvement glorifier les héros. Disparus et survivants mêlés le méritent, mais le mériteraient sans doute plus si les autorités n’avaient pas traité les résultats humains de ces attentats avec la plus grande désinvolture. Comment ne pas se dresser également contre le monde manichéen présenté par ce texte, ne correspondant à aucune réalité du moment, sinon peut-être à celle qu’ils engendrèrent ? Il est difficilement compréhensible que, hormis les familles des victimes, si peu de gens outre-Atlantique, s’indignèrent de cette pauvreté intellectuelle, face à la mort de près de 3000 de leurs compatriotes. Ne jamais perdre cette idée de l’esprit, afin de mieux apprécier le travail d’enfumage du gouvernement de l’époque et de ceux qui suivirent. Pour arriver à ce but, notons aussi le soutien des plus efficaces des médias de toutes tailles, écrits ou parlés, partout dans le monde dit libre, rivalisant, pour cette occasion, de servilité sans faille. Sur la quatrième de couverture du rapport évoqué, le représentant de l’éditeur écrit : « Ce rapport terrifiant se lit comme un récit d’espionnage ».
Je n’aurais pas trouvé de meilleure définition, c’est un roman, uniquement un roman.
Peut-être jugé suffisant par les différentes autorités pour un public étasunien friand de comics, ces enfumages ne peuvent représenter une vision sérieuse de ce drame national et international. La suspicion et la recherche d’une autre vérité naquit des non-dits et des mensonges officiels. Comme le pyromane criant au feu pour détourner l’attention, il est cocasse de voir les vrais comploteurs – ce dossier va en faire la démonstration – parler de « théorie du complot », alors qu’il s’agit de la théorie d’un complot, le leur !
La grande illusion
Afin de partir sur les meilleures bases, la dernière facette de cette introduction est consacrée à couper court, démystifier quelques allégations, rêves et autres croyances ne résistant pas à un examen un peu sérieux. Commençons par les possibilités de voir ce dossier ré-ouvert – ce que certains espèrent encore – et les différents leurres proposés, dans le but de mieux perdre ceux recherchant cette vérité depuis lors. Pour une fois au moins, soyons francs avec nous-mêmes, jamais il n’y aura de contre-enquête publique, honnête et approfondie, aux États-Unis ou ailleurs dans le monde, traitant des événements du 11 septembre 2001, et nous le savons tous. Les incantations, argumentations et autres pétitions venant de gens de bonne volonté n’y feront jamais rien, les raisons contraires en sont multiples, mais suffisamment importantes pour justifier ce négativisme. Nous avons la disparition volontaire, par le gouvernement étasunien ou sous ses ordres, de toutes les preuves physiques de ce drame, posant déjà question. Ce blocage fut complété par la classification des documents touchant cette période ayant échappé au premier tri, permettant, au mieux, d’y avoir accès dans quelques décennies.
Pourtant, selon la version officielle, leur version, le processus ayant amené ces événements est limpide et les responsabilités parfaitement établies. Pourquoi alors cette opacité ? Pourquoi une victime parfaitement innocente ne respecte-t-elle pas – sur aucun site – les règles très bien définies de scène du crime, entre autres ? Prenons ensuite en compte le risque d’implosion des États-Unis avec les retombées prévisibles dans toute une partie de la planète plus ou moins dépendante d’eux, en cas de découverte mettant gravement en cause cette version officielle. Nul ne peut prédire la violence de réaction des foules ayant cru aux fables gouvernementales, s’apercevant brusquement qu’elles furent trompées durant toutes ses années. L’US Air Force enfin est, pour une part, certainement directement impliquée dans cet inside job, son comportement durant ces événements étant assez révélateur à cet égard. Mais comme les autres corps de l’État, elle n’est pas monolithique et la déstabilisation de ses structures est un danger à ne pas écarter, y compris pour la paix mondiale, n’oublions pas sa puissance.
Contrairement à son statut revendiqué de victime, la puissance internationale des États-Unis n’est pas prête à favoriser la moindre ouverture dans ce domaine. Après les attentats contre deux ambassades étasuniennes en Afrique, Clinton lança une campagne de frappes par missiles de croisière contre une usine de produits pharmaceutiques à Al-Shifa au Soudan. Excuse officielle à cette attaque criminelle ? Fabrique des produits pour la guerre chimique et bactériologique, refrain devenant classique, sans la moindre preuve fournie à l’ONU. Comme d’habitude, tout ce que dit Washington est pure vérité garantie. Ce raid sauvage fit plusieurs dizaines de morts, le nombre exact restera à jamais inconnu mais sans importance, ils n’étaient qu’Africains et pauvres. La commission d’enquête mise en place par l’ONU à la suite de la vague de protestation mondiale, un moment bloquée par les USA, donna finalement raison au Soudan du bout des lèvres, il n’y avait pas d’armes de destruction massive. Cette usine fabriquait bien des médicaments génériques pour la malaria et le sida, mais son tort principal était, au vu de la pauvreté de ses clients africains face aux besoins, de faire ainsi du tort à un laboratoire pharmaceutique étasunien. La présentation de Donald Rumsfeld, à la fin du chapitre 4, donne des éléments complémentaires sur ce crime d’État. Malgré cet exemple de leur niveau de nuisance, il faudrait encore croire à la possibilité d’une nouvelle enquête ? Partant de ces constatations, quel meilleur moyen que de rechercher soi-même ce que la justice des hommes ne pourra et surtout ne voudra jamais offrir ? Mais, espérer encore en cette possibilité d’enquête revient aussi et surtout à prôner directement l’inaction, s’en remettre à une chimère, une soi-disant justice internationale impartiale et bienveillante pour les peuples, un hymne à l’assistanat.
Proposer de regarder les faits en face, sans se leurrer sur les possibilités de refaire le monde, est aussi valable pour ceux se réclamant de la recherche de la vérité sur les drames rattachés à cette date. Largement minoritaires dans l’opinion publique, française comme mondiale, en partie grâce à la désinformation volontairement relayée par les médias, ils se paient malgré tout le luxe de souvent se déchirer en plusieurs chapelles. Au vu de la taille de ce mouvement, on ne peut effectivement pas parler d’églises. Commençons par ceux ayant décidé de mettre des préalables sans fin à l’élaboration de leurs éventuelles recherches. La multiplication des critères de sélection des informations, des témoignages et même des photos leur assure objectivement un parfait immobilisme pour les siècles des siècles. Prenant une posture de sage, ils émettent des avis qu’ils voudraient impartiaux sur tel ou tel document se gardant bien, pour conserver cette aura, de ne jamais rien produire de précis eux-mêmes. Ils ergotent, soupèsent, se méfient, mais pas souvent d’une manière très claire sur les buts suivis. Si la majorité, dont je me réclame, pense qu’il y a bien eu quatre avions détournés et crashés le 11 septembre, j’expliquerai mon choix en son temps, d’autres penchent pour l’utilisation d’un ou plusieurs missiles, Thierry Meyssan (L’effroyable imposture, Éditions de la Demi-Lune) n’y est pas étranger. Après cette option et sans ordre préférentiel, nous trouvons comme principales autres dérives la frappe d’un avion, mais pas un Boeing 757, ou un 757 ne faisant que survoler l’explosion, certains envisageant même – pourquoi faire simple ? – l’utilisation d’autres avions pour remplacer ceux d’origine. Ces déviances seront disséquées au début du chapitre 9.
Les précurseurs
Les informations diffusées à notre époque étant plus basées sur l’exploitation de nos émotions que sur le bon usage de notre réflexion, alors oui, je me suis d’abord fié à la version officielle de ces attentats aux États-Unis. Elle désignait des coupables, peut-être un peu fabriqués et ne répondant pas à la majorité des questions, mais plausibles. Qui étaient les auteurs de ceux de Paris, entre autres, sinon des hommes de même horizon, de même confession ?
Plus tard, sur Internet, je fis la connaissance d’Éric Laurent. Pourquoi ai-je choisi de visionner cette rediffusion, plutôt que de poursuivre ma recherche de ce jour ? Cela restera pour moi un mystère. Invité d’une émission présentant son dernier livre (La face cachée du 11 septembre chez Plon), il sut si bien expliquer ses doutes sur la « musique » officielle de ce drame qu’il fit revenir les miens en surface. Quel plaisir de découvrir un journaliste faisant normalement son travail d’investigation, y compris dans des lieux inconnus de la plupart de ses confrères, peu regardants sur la vérité, surtout si la romance distillée vient des USA !
Puis ce fut Thierry Meyssan (L’effroyable imposture, éditions de la Demi-Lune). Je suis loin d’être d’accord avec lui sur bien des points de ce dossier, ma contre-étude sur « son » missile et l’analyse du crash du Pentagone, un peu plus loin dans ce texte, en sont les preuves les plus concrètes. Il fut toutefois le premier, six mois après les faits, à tirer la sonnette d’alarme, démontrant que la belle histoire officielle n’expliquait rien et cachait la plupart des éléments de réflexion, pour jouer sur l’émotion justifiée, face à un tel acte. Même avec les erreurs contenues dans sa thèse, aller se frotter au rouleau compresseur médiatique étasunien, quasi maître de l’information dans la plus grande partie du monde dit libre, sur un sujet aussi brûlant, demandait une sûreté d’analyse quelque peu hors normes.
Suivirent donc de longues recherches, entre autres sur la Toile, afin d’affiner ma réflexion et aboutir à ce livre, mais sans ces deux-là, sans l’électrochoc délivré, aussi imparfait soit-il aux yeux de certains, où en serait la contestation de la version gouvernementale, celle ignorant tous les faits troublants et ses propres contradictions ?
Rien que pour nous avoir obligés à réfléchir autrement face à la soupe officielle, merci Monsieur Laurent, merci Monsieur Meyssan, il fallait le dire, c’est fait.
Michel Straugof
« Le terrorisme est la meilleure arme politique car rien ne pousse davantage les gens que la peur d’une mort subite. » Adolf Hitler
« Souvent les gens ne veulent pas voir, entendre et parler de la vérité parce qu’ils ne veulent pas que leurs illusions soient détruites. » Friedrich W. Nietzsche.
« La lutte de l’homme contre le pouvoir est la lutte de la mémoire contre l’oubli. » Milan Kundera
- À ma Dame, pour mieux comprendre ce drame après en avoir supporté l’étude.
- À M…, pour son apport, direct comme indirect.
- À G-A pour ses judicieux conseils.