bras da costa - le cri de la daurade
Le cri de la daurade
Soudain
nous tenons entre nos mains
au-dessus de nos têtes
une carré de ciel
souillé
Soudain
dans la fournaise de l'été
la mer moutonnée
sur l'infini de ta peau
sauvée
Soudain
niché au creux de nos lèvres
le murmure d'une mouette :
prends ton temps
prend du beau temps
printemps
le sang.
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