albatroz - images, songes & poésies

je me trouvais déjà en route vers Philadélphia, complètement absorbé par la beauté du paysage.

green go land. au loin, sur la ligne de crête se détachaient deux collines suaves et rondes comme les courbes du Dôme du Rocher. à ma gauche s’élevait le Mont des Oliviers et, lui faisant face, la coline de Ras el Amud parsemé de pins séculaires tourmentés par le vent.

je m’enfonçais plus en avant dans la vallée étroite, lové contre les parois lisses comme le marbre, chaudes comme le regard prometteur de Cybèle, les yeux rivés sur la cicatrice éternelle que des doigts ailés frôlaient... joies des yeux, volupté de la chair, ivresse de l’amour. la source était là, le parfum de la vie aussi. c’est alors que j’ai croisé le véloce tapis d’Aladin, emportant à son bord le beau Michaël C. Slakey. un Michaël rieur, agrandi par l’ombre du soleil couchant, perché au sommet de son échelle, d’où il dirigeait toujours le ballet follet des lucioles...

valsez, valsez vierges piérides !

je me souviens maintenant, c’était le bel été 2002 du côté de Louguivy-Plougras ! ciao belo!

Brás da Costa