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Les roquettes de la résistance, une débâcle catastrophique pour l’armée de l'occupation israélienne
Photo CPI
Les roquettes de la résistance, de fabrication locale, et l’endurance des combattants palestiniens deviennent la préoccupation majeure du centre de décision de l’Entité sioniste. Elles ont causé une défaite aussi bien psychologique que militaire, aussi bien pour les colons que pour l’armée.
Cette armée sioniste, comptée parmi les armées les plus fortes du monde, n’a pu limiter le lancement des roquettes palestiniennes, encore moins les arrêter complètement. Cela fait six ans que les brigades du martyr Ezzidine Al-Qassam, branche militaire du mouvement de la résistance islamique Hamas, avaient commencé à envoyer leurs roquettes. Les autres factions palestiniennes les ont suivies. Ces roquettes ne cessent de se développer jusqu’à ce que les politiciens sionistes les attendent dans la profondeur de leur Entité.
Une catastrophe
Ehud Olmert, le premier ministre sioniste actuel, et avant lui Benyamin Netanyahu, et beaucoup d’autres militaires et politiciens ont confirmé leur crainte du fait que ces roquettes n’ont pas l’air de s’arrêter sur le seuil de Sderot ; elles arriveront bientôt à Asqalan et même à Tel-Aviv. Et quand elles arriveront à cette capitale économique, ce sera la catastrophe évidente pour les Sionistes.
L’armée de l'occupation israélienne est fière d’avoir tué plus de 300 résistants palestiniens dans les derniers mois, d’en avoir tué plus de 5 mille et d’avoir blessé plus de 50 mille personnes du peuple palestinien depuis le déclenchement de l’Intifada. Tout cela sans pouvoir affaiblir la résistance. Cette résistance, malgré toutes les pressions militaires sionistes, a pu développer ses capacités et ses tactiques. L’occupation israélienne avoue être désormais face à une véritable armée, non pas à des factions disparates.
Mais au moment où ces roquettes deviennent un cauchemar pour les sionistes, ils deviennent une arme efficace pour défendre le peuple palestinien et affronter l’agression israélienne perpétuelle, alors que le président de l’autorité palestinienne Abbas déclare qu’elles sont sans intérêt !
Défaite de longue durée
Les Sionistes ont avoué leur défaite devant les roquettes de la résistance palestinienne, pourtant fabriquées localement avec des produits élémentaires. Leurs radars, pourtant si développés, ne peuvent les découvrir qu’une dizaine de secondes avant leur tombée, avoue un officier haut gradé de l’armée de l'occupation israélienne.
Cet officier du nom de Youfal Halmiche confirme qu’"Israël" ne possède aucune solution pour faire face aux roquettes de la résistance palestinienne venant de la bande de Gaza.
C’est la chance seulement qui sauve parfois les Israéliens, constate le même officier. Une roquette est tombée dans la base militaire de Zakim. 70 soldats ont été blessés, sans faire un mort. Et quand une roquette tombe sur un bâtiment de Sderot, souvent, elle ne fait pas de victimes. Mais ces roquettes, bien qu’elles soient élémentaires, causent des dégâts considérables dans le front intérieur et dans les rangs de l’armée de l'occupation israélienne qui ne peuvent y faire face, ajoute l’officier.
Il croit à l’impossibilité de son armée d’affronter les roquettes de la résistance palestinienne.
Les colons et les roquettes
Un sondage récent organisé par le journal hébreu Yadiot Ahronot, avec la coopération de l’institut sioniste de Dahaf, indique que la majorité des habitants de Sderot (64%) préfèrent quitter cette colonie, croyant que le gouvernement d’Olmert a totalement échoué à leur garantir la sécurité face aux roquettes d’Al-Qassam. Le sondage confirme aussi la détérioration de l’état psychologique de la majorité de ces habitants. 78% d’entre eux ont reconnu cette détérioration.
2% seulement des habitants de cette colonie de Sderot croient satisfaisante la prestation de leur gouvernement, contre 86% qui la trouvent mauvaise.
Le sondage révèle un point remarquable : la montée du nombre de ceux qui appellent à une négociation avec le mouvement du Hamas quant au lancement des roquettes. Ce nombre monte à 14% des personnes sondées, contre un chiffre insignifiant auparavant.
Casse-gueule
En dépit du souhait d’un grand nombre d’Israéliens d’entamer une opération de grande envergure contre la bande de Gaza, l’ancien chef des services de renseignements, actuel membre du conseil restreint de sécurité du gouvernement israélien Emi Eilon dit : « Avant toute grande opération militaire dans la bande de Gaza, nous devons savoir comment en sortir ! ».
Dans des déclarations radiodiffusées, Emi Eilon dit : « Nous ne devons pas entrer à Gaza comme nous sommes entrés au Liban. Le but de l’opération militaire est de limiter le plus possible le nombre de roquettes lancées de la Bande en direction des territoires israéliens… Le but de l’opération est aussi de combattre les chefs des mouvements du Hamas et du Djihad Islamique ».
Eilon ajoute : « Si l’armée pénètre dans la Bande, en premier lieu, le nombre de roquettes lancées vers Israël connaîtra une montée considérable ».
Il appelle alors à un renforcement des éléments pragmatiques à l’intérieur de la bande de Gaza, non seulement en Cisjordanie.
Les données des derniers affrontements violents de l’armée de l'occupation israélienne avec les résistants palestiniens qui ont eu lieu jeudi dernier, le 20 décembre 2007, dans la zone d’Al-Maghazi, au centre de la bande de Gaza, viennent confirmer les avertissements d’Emi Eilon. Les soldats reconnaissent qu’ils avaient participé à de « réels combats, avec des combattants bien entraînés ».
De son côté, l’envoyé militaire de la deuxième chaîne israélienne, qui avait accompagné les forces de l’occupation israélienne pendant l’invasion de la bande de Gaza, ce jeudi-là, et qui avait accueilli les témoignages de soldats de l’occupation qui y avaient participé, a aussi confirmé ce fait. Les soldats l’ont informé que ce qui s’est passé à Al-Maghazi est tout à fait différent de toutes les opérations que l’armée de l'occupation israélienne avait auparavant pratiquées dans la bande de Gaza.
« C’était un vrai combat, avec tout ce que ce mot peut signifier », les résistants l’ont exécuté avec force, avec un feu dense, des armes lourdes, du jamais vu. Ils ont même utilisé des effigies d’hommes armés de lanceurs RPG, pour tromper les soldats de l’occupation israélienne, disent ces derniers.
3500 roquettes
Une étude sioniste du phénomène des roquettes montre qu’il est devenu le souci majeur de l’Entité sioniste. En effet, pendant les deux dernières années, plus de trois mille cinq cent roquettes et obus de mortier ont été lancés en direction d’objectifs à l’intérieur des territoires palestiniens occupés en 1948, confirment des sources militaires israéliennes.
La moitié de ces roquettes ont été tirées depuis juin dernier, depuis le moment où le mouvement du Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza, indiquent les sources.
Enfin, les sources des services de renseignements israéliens mettent en exergue le développement de la fabrication et de l’emmagasinage en grande quantité de ces roquettes palestiniennes. Des capacités qui n’existaient pas auparavant. Les roquettes palestiniennes sont désormais plus précises, de longue portée, et causent de grands dégâts.
25 décembre 2007
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Source : CPI http://www.palestine-info.cc/... |
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